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Les différents moyens de contraception


Les différents moyens de contraception

À mesure que la science évolue, il est d’autant plus facile de planifier ou d’éviter une grossesse. Parce que ce n’est pas encore le moment, parce que vous profitez encore de votre vie à deux ou en solitaire, parce que vous ne voulez pas d’enfants, il existe différentes méthodes contraceptives pour avoir une vie sexuelle épanouie. Certaines d’entre elles sont même capables de vous mettre à l’abri d’une IST. Il y a des contraceptions qui s’adressent aux femmes et d’autres pour les hommes, car la responsabilité sexuelle n’est pas qu’une affaire féminine. Voici une revue sur les méthodes contraceptives avec leurs avantages et inconvénients.

La contraception pour les femmes

Les femmes sont les plus consciencieuses en matière de conception. Et pour cause, elles sont celles qui en supporteront le plus les conséquences pour 9 mois, voire plus. Mais aussi, la majorité des méthodes contraceptives sont adressées aux femmes.

La méthode naturelle

La contraception la plus utilisée depuis des milliers d’années est la contraception au calendrier. Les femmes ont appris à comprendre le fonctionnement de leur cycle afin d’éviter une grossesse non désirée ou d’augmenter les chances de fécondation. Il s’agit de compter les jours pour connaitre les jours stériles et ceux fertiles. Désormais, des applications mobiles permettent de suivre les cycles. Cette méthode est très incertaine surtout pour les cycles irréguliers. En cas de doute il convient d’effectuer un test de grossesse.

Les méthodes hormonales

L’implant est une tige qui contient des hormones pour empêcher la grossesse. Il est de la taille d’une allumette et s’insère sous l’épiderme, sous le bras. L’implant est efficace à 99,9 % et libère votre esprit pendant 3 ou 5 ans, en fonction du modèle choisi. Toutefois, ce moyen de contraception ne protège pas des IST. Certaines femmes peuvent observer des désagréments comme des maux de tête ou une perte de poids.

La pilule contraceptive est une méthode semi-temporaire. En effet, il vous faut une dose quotidienne pour assurer une efficacité de 99,6 %. Ainsi, elle n’est pas l’idéale pour les femmes peu organisées au risque d’oubli. L’interaction avec certains médicaments pourrait également altérer les effets hormonaux de la pilule. Le dérèglement hormonal est aussi fréquent chez les utilisatrices.

Le patch contraceptif est une alternative à la méthode précédente. Il contient les hormones progestérone et œstrogène pour feindre une grossesse. Il se colle de manière permanente sur la peau pour permettre la diffusion des hormones dans le sang. Vous pouvez la placer où vous le voulez sur le corps sauf près de la poitrine au risque d’un cancer du sein. Le patch se porte dès le premier jour des règles et doit être changé toutes les semaines pendant 3 semaines.

Le DIU (dispositif intra-utérin) hormonal diffuse de la progestérone en permanence. Il est actif pendant 5 ans et empêche non seulement l’ovulation, mais aussi, le cas échéant, la nidation. Le stérilet doit être inséré dans l’utérus de la femme par voie vaginale. L’opération est complètement ambulatoire et ne dure qu’un petit quart d’heure. Le DIU présente un petit fil qui sert aux autocontrôles ainsi qu'au retrait.

Enfin, la contraception injectable est une méthode hormonale qui permet d’empêcher l’ovulation. Son efficacité de 99,7 % est active pendant 3 mois, après lequel vous devrez faire un rappel. Le recours à cette contraception implique des contraintes médicales comme la consommation d’antibiotiques ou d’antiépileptiques. Comme tous traitements hormonaux, vous pourrez prendre ou perdre du poids, et voir des acnés disgracieuses apparaitre sur le visage et le corps.

Les méthodes mécaniques

Le DIU au cuivre est un type de stérilet qui ne contient aucune hormone. C’est le cuivre enroulé autour de la tige qui fait office de spermicide. De plus, le cuivre agit sur l’endomètre pour bloquer la nidation. Elle convient à toutes les femmes en général, sauf celles qui présentent une intolérance au cuivre ou une malformation utérine. Normalement, le DIU au cuivre ne cause pas de trouble du cycle. Par ailleurs, les règles peuvent devenir plus abondantes et plus douloureuses.

Le diaphragme est un préservatif féminin à insérer dans le vagin avant le rapport sexuel. Il agit comme une barrière à l’égard des spermatozoïdes. Les gamètes mâles ne peuvent pas atteindre l’ovule, empêchant ainsi la fécondation. Bien placé, le diaphragme est efficace à 98 %, et il est simple d’utilisation. En silicone médical et exempt d’hormones, cette méthode contraceptive n’est pas toxique pour la femme.

Le préservatif féminin à usage unique est également une barrière contre les spermatozoïdes. Bien qu’il protège contre les IST, il n’est efficace qu’à 79 %. En effet, le préservatif féminin est assez compliqué à utiliser, et demande une certaine habitude. De plus, sa pose implique l’interruption des préliminaires, ce qui gâche l’intimité du couple. Les réactions allergiques sont également possibles.

La contraception pour les hommes

Il n’existe pas beaucoup de possibilités pour les hommes en matière de contraception. Le retrait est une méthode naturelle, disponible à tout moment. Il s’agit de se retirer quelques secondes avant l’éjaculation. Cette contraception peut induire en erreur, car un liquide pré-éjaculation peut suffire à féconder une femme. En plus, le retrait est assez contraignant par rapport au plaisir.

La méthode de contraception la plus répandue est la plus fiable reste le préservatif masculin. Le préservatif en latex couvre l’appareil génital masculin et recueille le sperme après l’éjaculation. Il est également très efficace pour se protéger des IST. Le préservatif est à usage unique, mais heureusement, il ne coûte pas cher. Certaines associations les distribuent même à titre gratuit.

La contraception définitive

Il est possible de devenir stérile volontairement. Pour les hommes, l’intervention s’appelle la vasectomie. Il consiste à ligaturer les canaux déférents qui permettent le transport des spermatozoïdes. N’ayez aucune crainte, il n’y a pas de risque d’impuissance. Le sperme étant exempt de gamètes ne peut féconder l’ovule. Cette opération est irréversible.

Chez la femme, ce sont les trompes de Fallope qui seront ligaturées pour la stérilisation. Pour rappel, les ovules quittent les ovaires et passent par les trompes de Fallope pour rejoindre l’utérus. Après une intervention, la fécondation est impossible. Ces dernières années, les gynécologues proposent aussi l’obstruction des trompes de Fallope. Ainsi, une incision n’est pas obligatoire.

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